Le vélo à Tokyo
Le vélo à Tokyo 東京自転車で
Déjà, un vélo, à Tokyo, ça se déclare, comme les voitures. Si on achète le vélo neuf dans un magasin, c'est le magasin qui s'occupe de l'enregistrement sinon, il faut aller soit dans un poste de police soit dans un magasin de vélo pour indiquer le changement de propriétaire. A Tokyo il y a des « mini » poste de police, Koban, un peu partout, la démarche est donc facile et rapide.
Le petit papier d'enregistrement du vélo doit être gardé sur soi lors de ses déplacements, il peut être réclamé à tout moment par un agent de police.
Ce système a été mis en place pour éviter les vols de vélo. Il paraitrait que le vol de vélo existe à Tokyo, mais je n'ai jamais été confrontée au fait de près ou de loin! On peut même laisser un sac dans le panier avant pendant qu'on fait ses courses on le retrouve au retour. Par contre, une connaissance à experimenter l'oublie du porte monnaie dans le panier, et là, par contre il ne l'a pas retrouvé...
Sur les vélos les plus courants, l'antivol fait parti intégrante du vélo, sur la roue arrière du vélo un anneau enserre la roue, lorsqu'on introduit la clé, l'anneau s'ouvre et on peut rouler, en refermant l'anneau, la clé est libérée et la roue bloquée.
Il m'est souvent arrivée d'oublier la clé sur le vélo pendant plusieurs jours et je l'ai toujours retrouvé.
Cet antivol est pratique à Tokyo mais j'imagine qu'il serait complétement inutile à Paris tellement il est léger!
Quoique...
On me souffle dans l'oreillette que quelqu'un aurait laisser son scooter garé à Belleville à Paris une journée avec la clé sur le contact, le scooter n'a pas bougé (ou a été remis à sa place) comme quoi, il ne faut pas déséspérer.

Alors là, ça varie complétement suivant les endroits. Devant certaines gares, des emplacements sont prévus pour se garer, devant d'autre c'est carrément interdit sous peine d'amende garantit, à d'autres endroit, malgrés l'interdiction c'est toléré. C'est ainsi que, à la station Gakugei-Daigaku sur la ligne Tokyu Toyoko qui va de Shibuya à Yokohama, malgrés les panneaux d'interdiction de stationner pour les vél
La circul
Au Japon, les voitures roulent à gauche. En tant que cycliste parisienne, je me suis mise naturellement à rouler comme les voitures et à respecter les feux de signalisation pour voiture (à mes risques et périls comme on sait). Je me suis vite apperçu que ce n'était pas le cas des autres cyclistes, certains m'arrivaient en face, d'autres passaient par le troittoir... J'ai demandé quelles étaient les règles à respecter pour les vélos: à priori, aucune. Il est tout à fait toléré de rouler sur les troittoirs (il y a même des marquages au sol à cet effet) les vélos suivent plus volontiers les voies traditionnellement pour pietons, sur la plupart des carrefours, un chemin est dessiné spécialement pour les vélos à coté des passages cloutés.Sur le troittoir, je n'ai jamais vu aucun accrochage physique ou verbal avec les piétons. Chacun y mets du sien pour que ca se passe bien, les piétons s'écartent s'ils s'apperçoivent qu'un vélo est derrière eux et les cyclistes roulent à petite vitesse et patiente s'ils ne peuvent pas doubler le piéton. La sonnette est très peu utilisée.
Le vélo reste assez dangeureux sur la route, les voitures roulant vite (par définition) et doublant sérré...Seul « les fous de vitesse » en vélo roule sur la chaussée.
Un petit truc marrant:
Les jours de pluie, il est courant de voir les cyclistes rouler un parapluie à la main, c'est un peu équilibriste mais très marrant à voir... Il existe aussi des pinces qu'on fixe sur le guidon pour tenir le parapluie pour les moins doués.
Et içi on peut customiser son vélo sans avoir peur de se faire piquer sa sonnette(bienque qu'inutile), rétroviseur(!), « accroche-parapluie », panier avec son contenu, ...